Desseuils phytorénovés Desseuils phytorénovés
La rotation, les auxiliaires, le type de variétés... vont être mieux pris en compte.
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Des réflexions sont engagées dans chaque région pour rénover certains seuils utilisés en épidémiosurveillance et pris en compte dans les BSV, voire pour créer des seuils manquants. « Certains seuils ont été élaborés il y a longtemps alors que les méthodes de lutte disponibles étaient différentes de celles d’aujourd’hui », développe Jérôme Jullien, expert référent national en surveillance biologique du territoire. Ces seuils rénovés prendront en compte davantage la rotation des cultures, le type de travail du sol, la sensibilité variétale, la présence d’auxiliaires…
Nouvelle terminologie
Cela pourrait concerner des maladies sur protéagineux ou des ravageurs sur oléagineux. « Le seuil d’intervention pour le charançon du bourgeon terminal sur colza pourrait être affiné en fonction du pic de vol, de l’antériorité des attaques… », précise Bertrand Huguet du Sral (1) d’Ile-de-France.
D’ores et déjà, une nouvelle terminologie a été adoptée pour figurer dans tous les BSV : le « seuil indicatif de risque » . Il correspond au seuil à partir duquel des mesures de protection peuvent être mises en œuvre par l’agriculteur. Ce seuil est établi à un instant donné, pour un territoire et dans un contexte défini. Le tout sera validé par le comité régional d’épidémiosurveillance, ce qui n’était pas le cas avant. « Ce type de seuil n’est pas forcément défini ou pertinent pour tout type de couple culture/hôte », nuance Jérôme Jullien.
(1) Service régional de l’alimentation.
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